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Marathon de Namur

titre smarathonnamur2019

 

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Témoignage

marathon de Namur 2019 2Je m’appelle Renaud DELHALLE, j’ai 38 ans, je suis marié à Noémie et nous sommes les heureux parents de 3 enfants (Nicolas 12 ans, Eline 11 ans et Robin 9 ans), nous vivons à Marche-en-Famenne.  J’ai été diagnostiqué SEP en 2001 (à 20 ans).

Cela fait +/- 8 ans que je cours régulièrement. En juin 2018 alors que je tondais ma pelouse, un défi sportif m’est apparu ! Pourquoi ne pas tenter la distance du marathon ?

Un marathon oui ! mais alors il faut que j’y apporte quelque chose de plus….! Je suis atteint de SEP… je veux donc courir au profit d’une asbl qui gravite autour de la SEP !!! j’opte pour MOVE SEP.

J’en parle à mon épouse, Noémie, et deux amis proches. Mes deux amis embrayent tout de suite. Nous sommes fin juin 2018. C’est décidé, nous courrons le marathon de Namur le 12 mai 2019 au profit de Move SEP.

J’ai la chance de pouvoir compter sur deux amis, Bertrand et Valery. Dès le départ, ils m’ont dit qu’ils courraient pour moi et surtout avec moi.  

Notre plan d’entrainement commence le 12 février 2019 pour 12 semaines à raison de 3 sorties hebdomadaires. Dès le début, il faut que j’apprenne à gérer mes efforts et mes temps de repos. Un marathon ça ne se prépare pas de le même manière qu’un jogging de 12 km… (effort sur une longue durée, gestion de la fatigue…)

Au bout de 3 semaines d’entrainement, je me blesse au TFL droit (muscle latéral du genou). Je suis contraint de me mettre au repos quasi 2,5 semaines, c’est énorme dans ma préparation. Grosse remise en question !  L’objectif des 4h fixé pour le jour J s’envole peu à peu.

Après ce repos forcé, je reviens plus fort mentalement et motivé plus que jamais. L’objectif du 12 mai sera de franchir la ligne d’arrivée, peu importe le chrono.

Mes deux amis sont toujours à mes côtés. Noémie, mon épouse, est très inquiète quant au repos, à la gestion de course et surtout à l’après course…. Le fantôme d’une poussée post-marathon la hante.   

Le 12 mai approche, l’excitation et le stress montent….

La semaine avant course, un état grippal s’invite…il ne manquait plus que ça 5 jours avant le départ ! Noémie, une femme en or (j’ai oublié de vous dire que j’ai épousé une infirmière ?), me conseille dans le traitement, je ne cours pas les deux dernières séances d’entrainement pour laisser place au repos, encore.
Le samedi 11 mai je me réveille sans courbature et un nez débouché !

Yes je suis prêt !

Le jour J. Nous prenons le départ à 09h30 pour la grande aventure. Je suis guidé et porté par mes deux amis, Bertrand et Valery. Ils m’entourent, me motivent, me coachent et font en sorte que je franchisse sain et sauf à la ligne d’arrivée. Des coups de mou il en a eu ! Le fameux mur des 30/35 km n’est pas un mythe mais je l’ai surmonté, la tête droite grâce à eux. Tout le long du parcours nous avons été soutenus par nos proches (femmes et enfants) et nos amis. Que ça fait du bien d’entendre « allez les gars, on est fier de vous ! »

 4 heures et 20 minutes plus tard, nous franchissons la ligne d’arrivée et quelle dernière ligne droite ! Cerise sur le gâteau, mes 3 enfants ont franchi la ligne d’arrivée avec nous !

Je l’ai fait ! Emotionnellement ? c’est indescriptible…. Joie, bonheur, fierté….  Un peu de fatigue tout de même….

marathon de Namur 2019

Comme l’avait dit Valery avant le départ : « Tu sais Ren, le plus dur est derrière nous ! Les sacrifices ça fait 12 semaines que tu les fais. Aujourd’hui ce sont les 42,195 derniers KM de ton entrainement. On sera fier de toi ! »

Aujourd’hui je peux (peut-être) dire que je suis marathonien mais je suis surtout riche d’une expérience inoubliable. J’ai tellement appris ! Avec ou sans SEP on peut tous avoir un défi et ce quel qu’il soit !

Je vous rassure… On a trinqué avec une bonne bière entre amis après l’arrivée ?.

Renaud.