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Bien-être - On en parle

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SEP ET BIEN-ETRE

La Mindfulness, quel  intérêt pour les personnes atteintes de SEP ?
Concernant la SEP, les études ont montré que les personnes ayant participé à un programme de Mindfulness se disaient plus satisfaites de leur qualité de vie, moins déprimées, moins anxieuses, et moins fatiguées. Ces premiers résultats confirment ce qui a pu être observé pour d’autres maladies chroniques (cancer, fibromyalgie), et des études seront bientôt en cours dans plusieurs hôpitaux belges afin d’explorer quels autres bénéfices les personnes atteintes de SEP retirent de la Mindfulness.  
Nul besoin d’attendre ces études pour partager l’expérience du terrain.
En effet, des groupes de Mindfulness s’organisent déjà à destination de personnes atteintes de SEP en Belgique francophone. Ces programmes s’organisent en 8 séances hebdomadaires de 2 à 3 heures, en groupe de 5 à 15 personnes. Les méditations expérimentées lors des séances sont répétées chaque jour à domicile. Cet entraînement intensif de 2 mois permet aux personnes d’être autonomes dans leur pratique à la fin du programme. Par ailleurs, les études ont montré que cette intensité de pratique permettait d’observer des changements au niveau du fonctionnement du cerveau, ce qui explique en partie l’efficacité de ce programme.
Les personnes ayant participé à ces groupes – hommes et femmes de 20 à 80 ans - n’avaient dans leur majorité jamais médité auparavant.
Certains continuent à méditer chaque jour, et d’autres plus rarement.

Quoi qu’il en soit, leurs témoignages en disent long sur ce qu’a pu leur apporter ce programme. Certains concernent le corps:
 "J’ai ré-appris à écouter mon corps. A l’observer et le respecter sans forcer les choses", "Cela m’aide à gérer les douleurs… elles sont toujours là, mais elles ne m’énervent plus!", "Je retrouve de l’énergie!" ; d’autres concernent les émotions ou les pensées "J’ai apprivoisé ma colère…je ne comprends pas pourquoi, mais je suis moins énervée…" ; ou encore les relations "Mon épouse m’a fait remarquer que mon comportement avait changé. J’ai moins de sautes d’humeur".

Ces témoignages pourraient être entendus dans un groupe de personnes « non SEP ».
Après tout, qui n’est pas concerné de temps à autre par la fatigue, la douleur, la colère ou les difficultés relationnelles ?Cependant, il a été montré que l’incertitude liée à l’évolution de la SEP avait un impact psychologique important, rendant certains troubles psychologiques (anxiété, dépression,…) plus fréquents que dans le reste de la population. Et ces soi-disant « symptômes invisibles » accentuent la façon dont la maladie est vécue et prise en charge.
C’est la raison pour laquelle les neurologues s’intéressent de plus en plus à de nouvelles formes de soutien psychologique, en ce compris la Mindfulness.
Cette dernière a pour intérêt d’aider la personne à se recentrer dans l’ici et maintenant, quelle que soit son expérience, pour voir ce que chaque instant a à nous offrir.

Nastasya van der Straten, Dr. en psychologie et instructeur de Pleine Conscience


VU DANS LA PRESSE

Interview sur l'expérience de la Ligue en matière de bien-être sept 2015 - Edimark- Presse médicale.

CONGRES

  • Marseille: participation de la Ligue au Congrès JNLF (journées neurologiques en langue française). Mars 2015: expertise de la Ligue à propos des thérapies alternatives et de la SEP.
  • Paris: participation à l'élaboration d'un exposé sur la sophrologie ("Prise en charge de la douleur   par la sophrologie") dans le cadre du GIDESEP (Groupement Infirmier D’Experten   SEP),  un symposium sur le thème «  Comment améliorer les prises en charge des patients  SEP? Septembre 2015.